A tue tête

S'enfoncer lentement dans la mer de novembre qui s'éteint dans la brume si pesante, se laissant troubler et balancer par les vagues écorchées. Au pied d'un immeuble, le trottoir s'embrase, entouré par des étranges nageoires juste sorties de l'eau, s'enivrant de cette chaleur perçante pour retrouver la rugosité du sol. Quelques minutes plus tard, nus dans un garage, on ne pense qu'à retrouver le réconfort de ces murs étourdis. Se perdre dans ces motifs ensorcelés pour y perdre la tête.